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Rencontre avec Johanne Defay & Puressentiel

johanne-defayA chacun ses pauses déjeuner ! La mienne, lundi dernier, était avec  Johanne Defay et quelques blogueuses sportives, au restaurant de la piscine Molitor, sur une invitation de Puressentiel, partenaire de la surfeuse. On a rarement vu mieux comme cadre pour parler sport, surf, récupération et récréation !

J’arrive juste avant l’apéritif, et tout ce petit monde est déjà attablé autour de Johanne qui, les cheveux mouillés, le sourire aux lèvres, sort de shooting, et plusieurs produits Puressentiel en guise de démonstration. Et justement, la jeune fille parle de ses produits préférés :

Johanne Defay x Puressentiel

Si vous ne la connaissez pas, Johanne Defay est une jeune fille de 21 ans (22 à la fin de l’année, nous dit-elle toute fière), surfeuse professionnelle. Celle qui a grandi à la Réunion nous dit être passée de la gym au surf vers 7-8 ans et avec un gros crush pour… le film Blue Crush ! Seule française sur le World Tour cette année, elle a remporté son premier titre sur le circuit à l’Us Open en août dernier et aborde la fin de la saison avec une jolie 7 ème place. Qualifiée dans l’élite mondiale fin 2013, après notamment un Swatch Pro de folie (je le sais, j’y étais), elle continue de progresser et d’impressionner.

Puressentiel, la marque de produits utilisant les huiles essentielles, possède une gamme sportive très développée et une team d’athlètes relevée : le PSG, Tony Parker , Celine Dumercq, et donc Johanne Defay.

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Une routine d’entraînement pas si routinière

Quand on demande à Johanne à quoi ressemble une « journée-type », la réponse tient surtout en un mot : la flexibilité : s’adapter aux conditions, au lancement ou non des compétitions, à l’écoute de son corps. Une session de surf par demi-journée et une session « autre » : un run à jeun, du yoga, du renforcement musculaire…

Mais pourtant sa routine, il faut la retrouver le plus vite possible quand on voyage beaucoup et qu’on arrive dans une nouvelle destination avant une compétition. Et pour garder son équilibre à soi et attaquer dans les meilleurs conditions, on dort beaucoup dans l’avion si possible, on mange ce qui nous réussit d’habitude (Martin Fourcade dit la même chose, adoptez la routine des grands champions : la vôtre), et on va à l’eau dés qu’on peut pour apprivoiser le spot.

Le surf, c’est pas du vélo, c’est pas un sport d’équipe

Le World Tour, ou l’élite mondiale du surf, c’est parcourir le monde toute l’année, en suivant les meilleures vagues de chaque saison, et le programme des compétitions. C’est aussi voyager à 17 jeunes filles qui sont vos adversaires à l’eau. Et, nous dit Johanne Defay, quand vous êtes à l’eau vous êtes toute seule, le surf, ce n’est pas du vélo, il n’y a pas d’esprit d’équipe. Mais, heureusement, quand 17 jeunes filles passent une partie de l’année ensemble, il y a une « bonne ambiance » et des amitiés et groupes d’affinités se forment. Vous verrez souvent les surfeuses en bandes d’ailleurs, dans les compétitions ou sur les réseaux sociaux..

Les réseaux sociaux, le surf et les sponsors

Le surf est « un sport d’image » : le spot parfait pour Instagram, la visibilité royale pour les sponsors… Johanne nous dit s’être mise aux réseaux sociaux, au début par « devoir » mais « on se prend au jeu ». Mais dans un monde où les surfeuses sont aussi bikini model, pas toujours facile de trouver sa place, son image, sa « ligne éditoriale », entre amour du sport et envies des sponsors.

On en a beaucoup parlé suite à sa campagne de crowdfunding, Johanne Defay n’a pas de sponsor principal. Le surf est un sport où les saisons peuvent coûter très cher entre le matériel 25 à 30 planches par an) et les voyages (et ses supplément bagages), on atteint rapidement les 65000 euros. Pour financer tout ça donc, quelques partenaires comme Smith, Seventy One Percent, Puressentiel, et l’aide du surfeur Jeremy Florès. Une aide précieuse pour la jeune surfeuse !

Le bilan de la saison 2015

A l’aube de la dernière étape du circuit, le Target Maui Pro (Hawaii), du 21 novembre au 4 décembre, Johanne Defay pointe à la 7ème place du classement générale. Comme elle le dit elle-même, à ce niveau du tableau, les surfeuses sont « dans un mouchoir de poche », et en effet peu de points séparent Tyler Wright (5ème), Bianca Buitendag (6ème), Johanne Defay (7ème) et Tatiana Weston-Webb (8ème). Tout peu donc encore changer avec la dernière compétition de l’année.

Une année riche en émotions et en bons résultats pour Johanne Defay, avec ce titre à l’US Open. Encore un peu sous le coup de son élimination en quart de finale du Roxy Pro France (battue à la dernière minute par Tyler Wright), elle nous dit cependant être contente de sa saison.

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Une astuce cheveux pour la fin

Nous, les médias féminin, on ne peut pas s’en empêcher : dés qu’on rencontre une surfeuse on ne peut pas se retenir de lui demander comment elle protège ses cheveux. Avec Johanne Defay, on n’a pas eu besoin de lui demander, elle nous l’a confié tout de suite : parmi ses produits préférés Puressentiel on trouve le baume articulations, le gel circulation, l’anti-moustique et l’huile capillaire. « Je répartis en masque sur toute la chevelure avant de dormir, les cheveux enroulés dans une serviette. Je laisse comme ça toute la nuit, et le matin je vais surfer. Après la session, je me lave les cheveux, et voilà ! »

A vous de jouer !

Un grand merci à Johanne Defay pour sa disponibilité et sa bonne humeur et à Puressentiel pour l’invitation et pour les produits récupération qui m’ont bien servi cette semaine. Je vous en reparlerai…

N’hésitez pas à la suivre sur Intagram, Twitter & Facebook !

 

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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