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En tennis il faut toujours y croire – Nadal / Djokovic à l’Open d’Australie

Toujours y croire, toujours se battre, ne jamais laisser tomber, ne jamais abandonner, se donner jusqu’au bout, comme si sa vie en dépendait. C’est la leçon de vie et de tennis que viennent de nous donner Novak Djokovic et Rafaël Nadal, pendant 6heures d’un match exceptionnel, qui restera dans les annales du tennis mondial.

« Joue chaque balle en te disant que tu vas gagner » me répétait toujours mon prof de tennis pour me forcer à aller de l’avant, à avoir confiance en moi et à me battre jusqu’au bout du match même après 3 doubles fautes. Rafa et Nole sont, en cela, un exemple à suivre.

Ces derniers temps, le schéma des Grands Chelems est souvent un peu le même : le Big Four en quart, des Clasico Nadal – Federer et Nadal – Djokovic à n’en plus finir. Et pourtant, au vu du niveau et du jeu déployé par les protagonistes des principaux épisodes de l’année, chaque match vaut son pesant d’or, de suspense, de combativité et de points incroyables. On dit souvent que Federer n’a pas les clés pour battre Nadal, et que Nadal a un complexe Djokovic. ça ne les empêche pas, l’un et l’autre, d’essayer, encore et encore, jusqu’à un jour y arriver. Et je sais qu’un jour Roger battra Rafa et Rafa battra Nole. Le sport, c’est aussi ça, y croire, y croire, encore et encore et finir par gagner.

Rafaël Nadal, dans ce match où il ne partait pas vraiment favori, n’a jamais cessé d’y croire, ni de se battre. Auteur d’un premier set sur les chapeaux de roues remporté 7/5, passé à côté de presque revenir dans le deuxième set, un peu malmené dans le 3ème set, il est resté toujours déterminé envers et contre tout. Point serré quand il remporte son jeu de service, regard décidé et cris poussés, Nadal, dont on ne donnait pas cher de sa peau au début du quatrième set, a trouvé le moyen de s’arracher pour égaliser au jeu décisif à deux sets partout. Imaginez la volonté qu’il faut pour aller chercher ce tie  break. Le petit bonhomme vert, plein d’espoir, n’a jamais pensé qu’il ne pouvait pas gagner ce titre tant convoité de l’Open d’Australie.

De son côté, Novak Djokovic, déjà venu à bout d’un long match marathon face à Andy Murray, a tissé sa victoire sans jamais, non plus, cesser d’y croire. Mené, puis démené, breaké, débreaké, rebreaké, il a su aller jusqu’au bout de lui-même pour remporter le premier Grand tournoi de l’année 5-7, 6-4, 6-2, 6-7 [5], 7-5, son cinquième titre du Grand Chelem, déjà.

Ces héros là ont du talent. Ces héros là ont travaillé d’arrache-pied pour en arriver là, mais surtout, ces héros là ont la flamme, la volonté de tout gagner, la combativité, la force de s’arracher, et ne les quitte jamais l’espoir de gagner. Et à la fin, ils se félicitent l’un l’autre de ce match légendaire, et trouvent le courage de répondre à la presse, de signer des autographes, avant de pouvoir enfin, se reposer de toutes ces émotions qu’ils ont traversées et qu’ils nous ont fait vivre.

Je vous souhaite de mener votre vie comme ils mènent leur match : travailler, mais surtout ne jamais cesser d’espérer.

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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