Au moment où j’écris, ma valise rose attend bien sagement dans l’entrée, pas tout à fait finie, mais en bonne voie pour ne pas pouvoir tout contenir.
Les affaires de sports d’hiver, c’est bien connu, ça prend de la place. Mais finalement, faire sa valise pour partir au ski, c’est peut-être plus facile que de partir à la mer où vous avez toujours besoin de tenues pour s’il fait froid, un peu frais, chaud ou caniculaire, avec à chaque fois un top, un pull, un bas, des chaussures, un sac. Aux sports d’hiver, au moins, vous êtes toujours habillée pareil (en collant, damart, polaire, pantalon de ski) et basta. Vous me direz, vous mettez deux pantalons de ski dans la valise et BIM elle est remplie, mais c’est un peu le même combat avec la serviette de plage.
A deux nuits du grand départ, j’en suis à deux pantalons de ski, deux anoraks, quatre bonnets, trois paires de gants, (comme les maillots de bain, il faut toujours avec un vêtement sec, non ?) deux Damart, un casque au cas où, des lunettes de soleil pour tous les temps, mes moonboots roses, un pull en laine tricoté par ma maman et d’autres fabriqués par H&M. Autant dire que je glisse tout droit vers la catastrophe du bagage. C’est à dire que la valise est remplie et que je n’ai pas commencé la problématique de la trousse de toilette.
Samedi matin, je prends la route de la montagne, et c’est parti pour les Arcs (1800). Pour ceux qui ont suivi mes hésitations snow ou ski, j’ai choisi la solution la plus encombrante et la plus chère, mais celle qui comprend le plus de glisse : Je me suis inscrite à l’ESF en cours collectifs de snowboard débutant tous les matins (début 9h00, ça va piquer un peu les yeux, je ne commence même pas à cette heure là pour aller travailler), et je switche l’après-midi pour skier avec mes chouettes cousins. J’espère être du coup obligée de persévérer le snow malgré mes premiers et probables bleus de débutante, jusqu’à apprécier la discipline. J’avais aussi besoin de skier à nouveau, et si ça revient bien (le ski c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, n’est-ce pas ?), c’est le meilleur moyen d’être de bonne compagnie et de profiter du domaine skiable.
Je ne suis jamais allée aux Arcs, mais je reçois les communiqués de presse et j’ai téléchargé l’application depuis déjà plusieurs semaine. Je suis un peu la météo, comme je continue sans le faire exprès de checker celle de Paris, de Sarzeau, Bretagne, de Biarritz et de Kittilä, Laponie sur mon Iphone, mais je ne sais pas trop dans quel état sera la neige après ce redoux de fou et les nombreux vacanciers qui sont passés par là.
J’emporte ma caméra PlaySport Burton qui ne craint ni le froid, ni la neige, ni la pluie, ni les chocs, et j’essaierai d’en faire quelques vidéos sympa. J’ai beaucoup rouspété sur les gens qui postaient sur Facebook, Instagram et Twitter des photos de sommets enneigés, de ciel bleu et de sourire de glisse, quand je me morfondais à Paris, mais je ne promets pas d’être finalement tellement plus sage.
Allez, je vous dis au 11 mars !
