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Roger Federer, l’homme des sommets

Je rentre d’un formidable weekend prolongé dans les montagnes italiennes de la Vallée d’Aoste, dont je vous reparlerai très vite, mais il faut ce soir que je vous parle d’un homme toujours au(x) sommet(s) du tennis mondial. Cet homme s’appelle Roger Federer et vient, en battant Andy Murray en finale de Wimbledon, d’escalader de nouveaux pics de la légende du tennis.

Petit souvenir de Genève acheté sur la route de retour de l’Italie

Pendant quatre ans, entre 2004 et 2007, Roger Federer après une magnifique ascension, a touché aux plus hautes montagnes du tennis, terminant l’année à la place de numéro un mondial, gagnant tout (ou presque). Infatigable, il gravit les montagnes comme un chamois et inscrit son nom dans la légende. Le seul homme a venir le perturber dans ses hauteurs est venu d’Espagne, l’empêchant plusieurs fois de s’emparer d’un des derniers monts qui manquait à sa carrière : Roland Garros. Rafaël Nadal a été le premier à réussir l’exploit de rejoindre Federer au sommet du tennis, et à le reléguer à la seconde place en 2008.

Mais Federer n’est pas homme à redescendre se reposer à la première difficulté. En 2009 il reprend son courage à deux mains et son revers incomparable à une main et s’empare de Roland Garros avant de terminer la saison en beauté et en numéro un mondial.

Après l’Open d’Australie 2010, la concurrence est rude, là haut, avec la montée en puissance de Djokovic et le dégel de Nadal, et on commence à dire Roger Federer « sur le déclin ». Il ne gagnera plus de tournois majeurs pendant plus de deux ans, et à l’approche de la trentaine, plusieurs le voient redescendre lentement, avant de rentrer chez lui dans les montagnes suisses, profiter d’une retraite méritée après une carrière magnifique si remplie de titres et de records.

Mais Federer n’a pas dit son dernier mot et continue de clamer qu’il est capable de redevenir numéro un mondial et de regagner un titre du Grand Chelem. Patiemment, il grimpe marche après marche, continuant d’accrocher les quarts et les demi-finales des tournois majeurs, livrant au passage quelques matchs d’anthologie comme cette demi-finale de Roland Garros 2011 face à Novak Djokovic que personne n’a oubliée. Une fin de saison 2011 en trombe avec une victoire au Masters et voilà l‘homme le plus classe du monde prêt à conquérir ses derniers défis.

Wimbledon 2012. Passé à deux doigts et deux points de l’élimination face à  Julien Benneteau, Federer se sort des griffes de l’ours serbe Novak Djokovic pour accéder à nouveau à une finale de tournoi du Grand Chelem, et pas n’importe laquelle : la montagne verte de Wimbledon, son tournoi préféré qu’il a déjà gagné 6 fois. Il lui reste à gravir un match important : battre Andy Murray chez lui, devant son public.

Mais notre alpiniste n’a pas peur des défis, il l’a déjà montré, et sort le jeu des grands jours, pour venir à bout du britannique en quatre sets : 4-6, 7-5, 6-3, 6-4. En renouant avec la victoire, Roger Federer conquiert du même temps quelques nouveaux sommets, en montant aussi haut que Pete Sampras, son idole de jeunesse avec 7 Wimbledon, 17 titres du Grand Chelem, et 286 semaines à la place de numéro un mondial (et plus si affinités).

Nous voilà en juillet 2012, Roger Federer après sa victoire à Wimbledon a pu faire des sauts de cabri dans sa prairie. Sur son petit nuage et de retour au sommet, il lui reste un ultime défi à gravir : l’Or Olympique (en simple) aux Jeux de Londres.

Ne jamais dire de ce Suisse qu’il est sur le déclin, il serait capable de monter toujours plus haut. Mais jusqu’où ?

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et bien-être !

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