J’ai été assez contaminée par le goût du rugby, pour que l’envie de regarder le match France-Pays de Galles me démange (ou me démangeasse, si vous avez la maladie du subjonctif imparfait).

Je ne suis pas vraiment malade, juste intéressée de voir comment cette équipe de France qu’on traite en pestiférée allait se soigner au stade de France. Comment elle allait grattouiller l’égo démesuré des Gallois aussi, invaincus en tournoi des VI nations depuis 2007 paraît-il.

Et bien donc, nos petits français n’ont pas eu peur du contact. Ils ne sont pas des chocottes à qui on aurait envie de dire « ça va, j’ai pas la galle ». Et, je dirais même plus, des tripes, ils en ont encore, elles ne sont pas encore rongées par la lèpre.

Si j’avais eu une crécelle, je m’en serais servie allégremment pour célébrer les essais de Dussautoir et Heymans.

Au final, 21-16, les Gallois, légèrement écœurés peuvent retourner se gratter, pendant que les Français s’autocongratulent, pleins de joie contagieuse.Quant à moi, ça me démange le bras, si ça se trouve j’ai la varicelle, sait-on jamais, avec tous ces microbes qui trainent.

Image : elles sont mignonnes ces petites crécelles non? presque autant que Marc Liévremont…