Il m’en faut généralement assez peu pour passer en mode basque. Un peu de soleil, quelques vagues et du surf, et j’adopte le way of life de la région. A chaque fois que j’ai mis les pieds à Biarritz ou ses environs , je ne voulais plus repartir au bout d’à peine quelques heures. Et ce weekend sur la côte basque n’a pas fait exception : arrivée à l’aéroport BAB en short, bronzage et cheveux au vent, ma gentille accompagnatrice m’a d’abord prise pour une je cite « autochtone » avant de me demander si j’étais bien moi.

Direction directement la mode, et la découverte de la marque Cetus Biarritz, qui fait de jolies combi et maillots en néoprène, aussi trendy que technique pour le surf. J’ai été tout de suite sous le charme des coupes parfaites des mini-combi, brassière et culottes hautes ainsi que de la qualité du  néoprène en environ deux secondes trente. N’hésitez pas à faire un tour sur le site Cetus Biarritz pour être séduits vous aussi.

Après un déjeuner au Surfing (burger mexicain de toute folie) sur la Côte des Basques, direction le surf, et l’atelier de shaper La Shaperoom, où nous apprendrons tout de la fabrication d’une planche de surf. Fascination extrême pour leur projet pas si secret de board à LED pour le surf de nuit à Anglet. On veut faire une soirée sur un paddle lumineux, c’est dit !

Après la théorie, la pratique et notre initiation au surf , sur la plage des Cavaliers à Anglet ! Si je triche car j’ai déjà un peu pratiqué, je manque toujours d’entrainement pour enfiler une combinaison intégrale. Maillot à pois, swagance ultime et nous voilà l’eau pour une bonne vague de rigolade. Après quelques mini-mousses et cette leçon de vie « plus tu te lâches, plus tu y arrives », j’ai pu prendre quelques jolies (petites) vagues, avec l’aide de Mathieu, notre moniteur du jour. Force est de constater que j’aime toujours autant ça et que je veux voir le temps de caser plus d’une petite session de temps en temps….

Nous sommes sorties de l’eau un peu tard, pas le temps pour la Thalasso de l’Atlanthal où nous logeons. Mais peu importe car la Beach House d’Anglet  (restaurant – guinguette – pool bar, rien que le sous-titre m’a fascinée) nous attend pour le dîner. Arrêtez tout, je veux habiter dans cette maison, avec son bateau-bar à l’avant, sa terrasse-piscine et ses banquettes sooo confortables. Cerise sur le gâteau, on y mange bien, et an jour pour jour après Rio, les caïpi y sont plutôt bonnes (OUI c’est un argument).

Mon opération « coucher tôt » a rapidement pris l’eau, malgré un retour pas si tardif à l’hôtel. La faute aux match des Bleus si prenant, avec l’issue qu’on lui connait. Il m’aurait fallu une autre caïpi pour avaler cette couleuvre et y noyer les larmes des footballeuses, mais merci les Bleues de nous avoir tant fait vibrer depuis le Canada.

Samedi matin, direction la baie de Saint Jean de Luz pour une promenade en stand-up paddle. Pas d’intégrale cette fois, mais la sexy mini combi prêtée par Cetus Biarritz. Quelques chutes plus tard, il faut se rendre à l’évidence : le paddle c’est toujours aussi drôle, la combi tient parfaitement la route, et l’eau n’est pas si froide. Notre moniteur du jour nous a fait faire toutes sortes d’exercices d’équilibre : pas chassés, pas croisés, se retourner, ramer à l’envers, faire le poirier (PLOUF). Bref, on a adoré.

Petite balade dans les rues de Saint Jean de Luz et déjeuner chez Kako. Je veux manger des chipirons + frites et gâteau basque toute ma vie (oui je suis l’équilibre alimentaire, mais on a le droit, on a fait du paddle). L’après-midi défile vite, entre sieste sur la plage, baignade et shopping au Boardriders de Saint Jean de Luz (merci Roxy et son piège du 3 articles soldés achetés = 10% de réduction supplémentaire).

Nous prenons ensuite la route de Guethary et l’hôtel le plus mignon du monde installé dans une ancienne école : le Baléa Hotel. Diner au bord de l’océan au Ghethappy, genre 100 000 fois mieux que les berges de Seine, avec un coucher de soleil en dessert (et un fondant au chocolat d’accord), avant de nous offrir une bonne nuit de sommeil.

Dimanche matin, retour à Biarritz, pour une balade le long des plages, un brunch au Milwaukee et une dernière baignade avant de repartir.

Evidemment, je ne voulais plus jamais repartir après ces trois jours parfaits. Un grand merci à Céline du CDT qui nous a accompagnées et à mes deux coéquipères de voyage qui ont formé une team d’enfer !