Ce weekend, avec une trentaine de filles de la Boost Energy League  et quelques blogueuses et journalistes, nous étions conviées par adidas à l’Insep, là où se forment les plus grands athlètes français, pour un « ultraboostcamp » dans le cadre de notre préparation à Paris-Versailles. Entre fou-rires, courbatures, séances intenses, et découverte des lieux, retour sur 2 jours en terre de championnes :

Samedi 5 septembre 6h45 :

le réveil pique, mais comme une bonne athlète (ahaha) j’ai préparé mon sac la veille : tenue de sport, ultraboost, maillot de bain, petit jogging pour le chill (weekend du style).

9h : accueil à l’insep,

brief et petit déjeuner. Les filles découvrent leurs tenues d’entraînement pour le weekend, et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué :  la it-couleur c’est le jaune. presque 40 filles chaussées des dernières ultraboost couleur soleil c’est beau comme un été indien (même si les températures du weekend n’ont pas vraiment été à la hauteur de la côte des gardes). Je retrouve les filles de ma team et mon acolyte de vacances sportives, et on se fait un bon muesli pour attaquer la première séance.

1ère surprise : Jimmy Vicaut, presque aussi endormi que nous, vient nous faire un coucou avant son départ pour Berlin. Coeur avec les doigts.

10h : renforcement musculaire

On nous emmène au Dojo de l’Insep pour notre première séance du weekend. Teddy Riner a transpiré sur ce tatami nous allons y passer aussi ! Avec Camille on fait des roulades entre deux exercices et deux éclats de rire, jusqu’à ce que le coach nous mette au 1er rang. Avec le gainage et les abdos, fini de rigoler, j’en ai encore des courbatures ! Hé oui, le renforcement musculaire c’est important pour la course à pied, si mes jambes peuvent me porter toutes seules quand je faiblis mentalement, je dis oui ! On finit tout ça par une belle photo de pitres parce que comme le dit le coach « j’ai bien compris que les photos de princesses c’était pas votre truc »…

12h30 : déjeuner au self

Comme les champion(ne)s, on déjeune au réfectoire de l’Insep. On fait assez sobre, de la salade de crudités à la banane en passant par le poulet-pâtes qui va bien, car nous attend une nouvelle séance : les côtes. Entre temps nous récupérons nos chambres, et sacrifions à de cruels dilemmes : sieste ou balade ? short ou legging ? (finalement j’ai opté pour le short et grand bien m’en a pris)

14h30 : séance de côtes

2km de footing pas si tranquille et nous voilà à la Côte qui nous servira pour notre entraînement : elle est bien raide comme il faut et métrée, ce qui nous permettra de respecter les consignes : 1x500m / 2x400m / 3x300m / 4x200m / 5x500m. Easy comme dirait l’autre.

Si je n’avais pas autant l’esprit de compétition et envie de rattraper la fille devant moi et ne pas laisser la fille derrière moi me rattraper sur chaque distance, je crois que j’aurais terminé en rampant discrètement. On trouve quand même le moyen de rigoler pendant les descentes récupération, aux rares moments où on arrive à peu près à respirer.

« A côté de celle-là, la Côte des Gardes, c’est du pipi de chat ». ouais ouais.

Pendant le petit footing pour rentrer, je rêve d’un paquet de chips au poulet braisé et et du jacuzzi.

17h : ateliers récupération

BON-HEUR : hydratation (non, pas à la Bière) (j’ai tellement faim que je bois même un jus vert), test du veinoplus (on vous met des petites électrodes sur le mollet qui se met à battre comme un deuxième coeur), et balnéothérapie. On teste nos limites sur le bain froid (aïe ça fait mal), on fait les otaries dans le bain chaud, on fait notre selfie-jacuzzi… On ne veut plus jamais repartir d’ici.

20h rencontre avec Martin Fourcade

On a attendu la dernière seconde de permission jacuzzi pour sortir de l’eau. Je suis tranquillement en train de m’ébrouer dans le vestiaire quand on passe une tête « ya des journalistes ici  ? Vous avez rendez-vous dans 15 minutes pour interviewer Martin ». Branle bas de combat pour être à l’heure et à peu près présentable, je passe devant un attroupement « il paraît qu’Usain Bolt est là », peu importe je trace ma route pour ne pas être en retard. En fait, Martin Fourcade était lui-même un peu en retard parce qu’il voulait lui aussi sa photo avec Usain !

J’avais déjà interviewé notre biathlète préféré en 2012, ça ne nous rajeunit pas, mais il est du 14 septembre comme moi. Depuis, il a encore plus gagné (notamment des médailles aux Jeux Olympiques, excusez du peu), mais il n’a pas changé. Toujours la même passion du sport, toujours la même simplicité, toujours le même esprit de compétition. Notre coach du weekend nous donne quelques conseils pour Paris-Versailles et notamment celui de ne pas tout révolutionner à sa routine la veille de la course et celui de ne pas trop se mettre la pression quand on court pour son équipe…

21h un pique-nique et au lit

On dine rapidement, et la fatigue se faisant sentir on rentre dans nos chambres comme des mamies, les plaids en moins. Je pique du nez devant la fin du match de rugby, et c’est parti pour une bonne nuit, non sans avoir bien réglé le réveil du dimanche matin…

Dimanche 6 septembre 6h45 : run à jeun

Le réveil pique. On a rendez-vous à 7h pétantes pour un run à jeun, histoire de bien commencer la journée. Je me frotte les yeux, je saute dans mon legging, c’est parti. Martin Fourcade nous accompagne à vélo car une petite blessure au pied l’empêche de courir. Le rythme de notre groupe est un peu plus rapide que je ne le pensais pour un « réveil musculaire », impossible de finir sa nuit en courant… Le petit déjeuner au self est bien mérité, ainsi que la micro-sieste que je m’accorde avant la prochaine séance…

10h30 fractionnés sur piste

Rendez-vous sur la piste de l’Insep pour une séance de fractionnés : 400m – 800m – 1200m – 1600m – 1200m – 800m – 400m et re 400m.

Je me rends compte que les filles de la Boost Energy League cavalent très vite : elles ont la même fatigue que moi dans les jambes, mais certaines ne faiblissent pas et enchaînent les tours au rythme de Martin sur son vélo. Il y a aussi un jeune homme qui fait de la marche rapide et qui du coup marche aussi vite que je ne cours. Je termine la séance à l’orgueil, si je m’écoutais je m’allongerais dans la pelouse centrale au milieu des pissenlits (ambiance bucolique)  et je les regarderais courir en rond. Mais avec un coach comme Martin Fourcade, on ne lâche pas l’affaire si facilement, et comme il me donne mes temps de passage, je tape un mini sprint à chaque ligne d’arrivée…

 14h Strala Yoga

Après 15 minutes pour se doucher et refaire son sac, un déjeuner au self plus que mérité, nous voilà à la salle de basketball  pour un cours de Strala Yoga avec Hermine Prunier. A ce stade tous mes muscles sont douloureux et j’ai arrêté de faire des bonds pour tester l’amorti de la chaussure. Je n’ai plus vraiment d’énergie et plus de swag non plus, j’ai gardé le petit jogging molleton pour l’occasion. Le yoga me fait du bien, en étirant mes muscles endoloris même si je m’offre une micro sieste ou deux (j’avoue)

16h : SURPRISE

On nous a promis une surprise, j’ai toujours très envie de chips, mais la surprise ne se mange pas : c’est Teddy Riner qui entre une partie de ping-pong et le tournage de Stade 2, exceptionnellement en direct de l’Insep, vient faire une photo avec nous.

17h30 : visite de l’Insep

Avant de rentrer, on visite les quelques bâtiments de l’Insep que nous n’avons pas encore testé : la PISCINE, la salle de gymnastique et le service recherches. Vous me donniez une raquette, quelques balles, un coach, et un petit regain d’énergie et j’allais aussi tester les courts de tennis qui m’appellent depuis notre arrivée, mais ce n’est pas au programme.

18h : nous rentrons chacune chez nous, après un we intense, riche en rencontres et plein de bonne humeur

20h30 je vais me coucher…

Alors prêtes pour Paris-Versailles ? Il nous reste quelques semaines pour peaufiner notre entraînement et mettre en pratique tous ces bons conseils. Un grand merci à adidas, à Martin Fourcade et à nos autres coachs du weekend, parce que si on était bien fatiguées, on était aussi sûrement totalement épuisantes ! Un grand bravo à toutes les filles de la Boost Energy League qui ont vraiment assuré, et notamment celles de ma team #boostsentier ! Il n’aura manqué qu’une chose à ce weekend parfait : un paquet de chips au poulet braisé ;)