Parce qu’on en a marre de courir toujours dans le même sens et de lire toujours les même comptes rendus de course, prenez votre machine à remonter le temps, voici le 1er CR à l’envers ! La prochaine fois, je vous écris le résumé AVANT la course, deal ?
Dimanche 4 octobre, 19h : Je comate dans mon canapé devant Irlande / Italie en attendant le classico PSG /OM. Encore un dimanche bien fatigant.
14h : Après l’effort le réconfort, on brunche chez Marcel avec les copines, option pipelettes et gaufres autour de la médaille tant méritée.
12h : Nous sommes toujours sur le village de départ / d’arrivée, avec boost sentier.
« T’as fait combien ?
– 46 et demi, je suis dég je voulais faire 46 et toi ?
– oh moi j’ai fait 37, easy et toi ?
– 1h mais j’ai fait 12km ! »
11h et quelques : je râle dans la file d’attente du ravito. Je veux une bouteille d’eau. Le SMS Top Chrono choisit ce moment pour arriver : temps officiel provisoire 47″50.
L’appli Nike, elle, prétend que j’ai battu mon record sur 10k, quelques 300m avant la ligne d’arrivée en 46″44. Il faut toujours prendre la version la plus optimiste.
11h et quelques minutes plus tôt : enfin la ligne d’arrivée, je jette mes dernières forces dans la bataille pour doubler la fille juste devant moi, et celle de juste devant celle-ci.
km 9 : rue de Rivoli : je suis au plus mal, j’en ai ras-le-bol. J’ai l’impression d’être de nouveau sur ce faux plat de l’avenue de Paris-Versailles et je ne sais pas où est l’arrivée. Si j’avais un pacer perso il n’aurait probablement pas survécu à ce kilomètre, ou alors il aurait du me porter.
km 7-8 : ça va un peu mieux, j’essaie de reprendre un peu de vitesse, mais laborieusement. Le moteur est un peu enrayé.
km 5-7 : Le ravito m’a sauvé provisoirement mais m’a aussi contrainte à m’arrêter pour réussir à avoir un verre d’eau rempli. Et toujours cette question : « mais pourquooooi je prends des raisins secs ? Je n’aime pas tellement ça, je mets 300m à les manger, ça m’empêche de respirer, et ça ne me fait même pas tant de bien… »
km 4-5 : J’ai perdu ma copilote de choc et je me maudis moi-même d’avoir (encore) trop forcé dans les premiers kilomètres.
km 1-3 : on est des ooooouf on est à bord d’une fusée spaciale, on avance à 4″10 au kilomètre. Vous avez une impression de déjà-vu ? c’est normal.
10h : le départ est donné, tout ce petit monde s’élance joyeusement pour ce qui est censé être le « 10km le plus rapide de ma/ta/sa/notre/leur vie »
9h50 : on sautille dans le sas en attendant le départ.
« tu te rends compte que yen a qui seront pas encore partis que les premiers seront déjà arrivés ? Bah oui le 1er il met 30 minutes, le temps de faire partir tout ça… »
9h30 : 3 minutes d’apnée, c’est le moment de la pause toilettes.
9h : on a rendez-vous devant le Palais Royal pour la photo BoostSentier. Paris-Centre, c’est notre tier-quart, et ici c’est Paris, partout c’est chez nous. Bref, on fait notre petite photo de team avant de se lancer dans le jeu de piste « où sont les consignes ? »
– « alors ça dépend : pour les filles, c’est par là-bas, et si ton dossard il est entre 1 et je sais plus combien c’est plutôt là-bas, ou alors essaie au village »
7h55 : le réveil sonne, laissez-moi juste dormiiiir
Samedi 3 octobre : 20h : je m’autopersuade que le problème dans la raclette, c’est la patate, pas le fromage fondu qui recouvre joyeusement une tranche de de tomate sur une tranche de bacon sur une tranche de pain complet (c’est bien ça pour les sucres lents le pain complet non ?)
Vendredi 2 octobre : 19h : je vais chercher mon dossard et je croise tout le Paris qui court, ça n’est pas pour rien que ça s’appelle we run paris…
23 juilet 11h39 : « ya déjà les inscriptions pour le 10km de Paris Centre, qui vient ? » et nous voilà team pipelettes de choc avec les dossards 69, 101, 112 et Amanda prêtes à en découdre une fois de plus avec cette course.
Bravo à tous pour vos performances d’hier, comme je reviens du futur, je peux vous le dire : un jour j’apprendrai à partir correctement sur une course et je passerai sous les 46minutes puis sous les 45 sur un 10km…
