L’autre jour chez Nature & Découvertes, j’ai voulu rester tout l’après-midi près de la lampe de luminothérapie tellement j’avais l’impression que ça me faisait du bien. C’était peut-être psychologique mais cette lumière si vive m’a réchauffé le coeur dans ma journée toute grise.

Il m’arrive aussi souvent, en sortant du métro pour aller au boulot, de lever le nez pour y trouver (trop rarement) un petit coin de ciel bleu ou un petit rayon de soleil d’hiver. Ces jours là, souvent très froids, j’ai très envie de pas entrer dans la porte tournante du groupe, mais plutôt d’aller faire un tour au parc à côté pour profiter un peu de l’air et de la lumière.

En ces mois de novembre et décembre, chaque minute perdue de soleil me semble être un vol, que dis-je un crime, un meutre. Je n’arrive pas à me lever le matin, le snooze est devenu ma religion. Heureusement à partir du 21 décembre, je regagne quelques minutes d’espoir chaque jour. (non, je ne crois pas à la fin du monde, d’autant plus que je suis allée rendre visite aux mayas).

J’ai du être un petit lézard dans une autre vie, et j’ai eu beaucoup de chance cet été, j’ai pu accumuler des réserves de soleil, de bronzage et de chaleur jusqu’à fin octobre. Mais voilà, les valises sont vides, ou elles ont migré sous mes yeux, même du correcteur vert ferait honneur à mon teint de cafard, et j’ai un orteil gelé. Seuls mes cheveux tirent pour le moment leur épingle du jeu.

Je ne perds pas espoir, je sais que le printemps revient toujours et que même en hiver, le soleil fait parfois quelques percées salvatrices et qu’il peut se refléter sur la neige pour se multiplier.  En attendant, je mets du rose fluo, du doré dans mes cheveux , je traine sur Pinterest et je commence à regarder les maillots de bain : je me fais peut-être du mal en étant abonnée à la newsletter Roxy Australia et Billabong Australia, chez eux l’été ne fait que commencer, mais au moins je prends une longueur d’avance sur les tendances, et une bouffée de soleil dans ma boîte mail.