C’était prévu depuis longtemps, dimanche 6 octobre au matin, j’ai couru les 10km Odyssea Paris aux côtés d’ Ocean Spray. Il était un peu moins prévu que je rentre in extremis d’une autre semaine de surf la veille, et encore moins que je me lance dans un running Nuit Blanche le samedi soir, je vous en reparlerai.
C’est donc les yeux un peu collés et un peu fourbue que j’ai pris le métro, dimanche matin, aux quasi aurores, direction Vincennes, pour récupérer mon dossard au Stand Ocean Spray. Heureusement la grande vague rose allait très vite me réveiller. Là, je me suis vue remettre un t-shirt rouge (moi qui ne mets du rose, ça m’a quelque peu destabilisée, mais c’était pour retrouver ma team et mes lectrices plus facilement, autant dire pour la bonne cause). Mais pas vraiment le temps de discuter ni de plonger dans la piscine de cranberries, c’est déjà quasiment l’heure de l’échauffement collectif, avant le départ du 10 kilomètres.
Ce n’est que dans le sas de départ que je retrouve Mireille, mon acolyte d’entrainements, avant que le départ ne retentisse. J’ai fait bien attention à ne pas partir trop vite, mon gros défaut dans les courses, pour garder des forces jusqu’au bout. C’est sans doute la raison pour laquelle les premiers kilomètres m’ont semblé plus longs que difficiles. Ce n’est qu’entre 4 et 5 que j’ai commencé à me sentir bien fatiguée, les jambes lourdes et les joues rouges. Mais heureusement pour moi, c’est au 5ème kilomètre qu’est intervenu le ravitaillement. Carrés de chocolats Craisins® (cranberries séchées), verre d’eau à moitié renversé et ça repart. Le ravitaillement est sans doute le point comique de chaque course tant il est difficile d’en profiter sans s’arrêter.
Mais me voilà repartie un peu plus vite. Entre 7 et 9 le temps m’a à nouveau semblé un peu long et j’ai consulté ma montre chrono environ tous les 30 mètres m’accrochant au kilomètre suivant : « presque 7 de passés, presque 8, presque 9, c’est bientôt fini ». C’est vers le 7ème kilomètre que j’ai commencé à regarder mon rythme et mon temps pour voir si j’étais proche de l’objectif que je m’étais fixée : moins d’une heure.
Et puis, soudain, ou enfin, l’arrivée. Les derniers encouragements de la foule en délire « allez, allez, c’est presque fini, encore 500m ! », et je franchis la ligne, avant d’arrêter mon chrono. J’ai vraiment très chaud mais ma montre indique 56’17 ce qui me ferait presque rosir de plaisir si je n’étais pas déjà aussi rouge que mon t-shirt Ocean Spray.
Je n’ai vu personne de la team Ocean Spray, ni des lectrices qui avaient gagné un dossard sur mon blog pendant la course, trop concentrée peut-être ou trop de monde, car Odyssea Paris 2013 était un vrai succès, mais j’en ai retrouvé certaines sur le stand à l’arrivée, notamment Céline, avec qui j’ai pu parler surf. L’occasion pour la team Ocean Spray d’échanger ses impressions sur la course, et de faire quelques photos devant la fameuse piscine de cranberries (dans laquelle certains ont même été faire un plouf !) qui représentait l’étonnante récolte de ce fruit que vous pouvez découvrir sur leur site, et de se régénérer avec une délicieuse canette de jus de cranberry.
Vous trouverez tout plein de photos postés par des participants/donateurs notamment sur la page Facebook Ocean Spray, et sur celle d’Odyssea. Cette 12ème édition de la course au profit de la lutte du cancer du sein a pleinement satisfait les organisateurs, avec 32 000 participants et 420 000 euros reversés à l’Institut Gustave Roussy (1er centre européen de lutte contre le cancer) et au projet ATIP3. Soit un objectif atteint.
Aujourd’hui, j’ai quelques courbatures, une grande fierté d’avoir fait et terminé cette course et mon chrono officiel : 55’54 au temps réel. Rendez-vous en 2014 pour une nouvelle tournée Odyssea dans les différentes villes de France.
Un grand merci à Ocean Spray pour l’organisation de cette équipe de course et de choc !
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