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Les Parisiens à Marseille-Cassis

marseille-cassis

Après les Chti à Ibiza, les Marseillais à Rio, et Les marseillais et les ch’tis vs le reste du monde (cette émission existe réellement), voici les Parisiens à Marseille-Cassis, nouvel épisode à rebondissements.

Précédemment dans les Parisiens à Marseille : Après un Classico du Semi  : le semi de Paris vs le semi de Marseille au mois de mars, il était temps d’aller voir Marseille à l’automne, vérifier qu’il fait toujours injustement beau là-bas, et d’aller se frotter à de vraies côtes le long de la côte avec Marseille-Cassis, course aussi mythique que le (orange) vélodrome.

Et Marseille-Cassis est justement une course qui se prépare au printemps, puisque l’achat des dossard est particulièrement sportif : dés le mois de mars, vendus en moins de temps qu’un générique d’émission de téléréalité, il faut être très rapide et très organisé. Avec #WhyIrunSentier nous avions réussi l’étape du casting et constitué un groupe type Les Colocataires, avec dossards, loft à Marseille et même billet de train en prems (le bus de la Starac n’était pas dispo). J’ai finalement décidé de quitter la maison des secrets avant même le premier prime, pour cause d’invitation par New Balance à participer à la course. Pour suivre leurs aventures à eux, rendez-vous sur Instagram, je vous raconte les miennes ci-dessous, en commençant par la bande-annonce :

Les 20km de @marscassis viennent de s’achever. Bravo à la #TeamNB #AlwaysInBeta #run #potd #picoftheday #marseille #cassis #igersfrance

Une vidéo publiée par New Balance France (@newbalancefrance) le

Samedi matin donc, rendez-vous à la gare de Lyon, New Balance aux pieds, prêts à conquérir Marseille. Après un trajet en train un peu bruyant, un retrait des dossards digne de la course d’orientation de Koh Lanta, une crêpe au nutella et un plat de pâtes, nous voilà au pied du mur, au départ de Marseille-Cassis

6h40 (nouvelle heure) : le réveil sonne, j’ai moins de mal à ne pas snoozer à cause du jetlag (peut-on changer d’heure chaque veille de course ?), mais il est tout de même trop tôt pour le petit déjeuner de l’hôtel. Tant pis, on se met en route.

8h au vélodrome l’heure est à la vérification des dossards, passage obligatoire et trèèèès long, à se demander si on sera à l’heure pour le départ de la course. Je râle.

8h40 : on s’est débarrassés de nos sacs, on a montré notre dossard environ 12 fois, on se dirige enfin vers le sas préférentiel. Là, je peux aller aux toilettes et m’échauffer tranquillement, du coup je descends un peu en pression et je m’apprête à partir.

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KM 1-5 : 9h30 : le départ est donné. On m’avait prévenue que les faux-plats montants arrivaient très vite et qu’il fallait faire attention à ne pas trop s’enflammer, mais comme d’habitude je prends le peu d’avance que je peux, même si mes jambes sont lourdes et mon estomac vide. Plus je pense au premier ravitaillement, plus ma glycémie clignote comme le buzzer de The Voice. Les petites montées se succèdent, je fais attention à ne pas regarder mes pieds et j’avance.

Km 6-9 : Le premier ravito est passé et évidemment j’ai trop mangé (du pain d’épice, de la banane, de l’eau sucrée et de l’eau). Du coup c’est danse avec les stars à l’intérieur de moi , et la montée vers le Col de la Gineste (plus de 4km) est très très douloureuse. Au moment où je commence à m’imaginer dans un camion de pompiers, je vois un logo #whyirunparis sur un t-shirt et des mecs qui font un selfie en direct du plateau, c’est AR Répu. Réunification des teams, on ne se quittera plus avant l’arrivée et sans eux j’aurais peut-être bien craqué. MERCI

km 10-17 : on nous avait dit que ça ne faisait que redescendre. MENSONGE. Malgré de très belles descentes, on retrouve quelques faux-plats et quelques montées qui entament mon moral déjà plus très frais. « Regarde la vue » me disent mes lièvres du jour, et en effet ça vaut le détour. On m’avait prévenue qu’il y avait encore une petite côte au 17ème, je la redoute comme la côte du cimetière de Paris-Versailles mais je reste fière.

km 17-20 : la côte des pompiers la bien nommée : au moment où nous la franchissions, un camion passe toutes sirènes hurlantes. Je fais attention à ne pas tomber, je serre les dents et à droite, c’est presque fini. Et puis la dernière descente vers Cassis. Mes orteils qui tapent au fond de ma chaussure commencent à me faire très mal, on grimace mais on déboule dans le port vers la ligne d’arrivée. Une dernière grimace, un sourire, dernier virage, et avec Aline on franchit la ligne ensemble. Probablement une des médailles les plus méritées de toutes mes courses.

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Temps officiel 1″43″27. Il n’y a plus qu’à savourer un verre de rosé et une salade au poulet sur la plage : un déjeuner presque parfait.

Le retour à Marseille est ensuite digne des plus beaux moments de galère de Pékin-Express mais nous aurons finalement notre train de retour pour Paris.

Un grand merci à New Balance pour l’invitation à faire cette course mythique qui porte bien son nom (bah oui elle va de Marseille à Cassis), à @josyrunning,  @gepakote,  @GeekircBlog, Stephane et @YALSFEZ pour leur compagnie, à Margaux pour s’être si bien occupée de nous, au Monoprix pour les épingles, et encore une fois à AR République pour le soutien.

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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