Donc ce weekend j’étais à Biarritz pour le Roxy Pro. D’habitude je passe toujours le 14 juillet en bretagne, avec feu d’artifice sur la mer et tout et tout, mais du coup, cette année, pour l’amour du surf, je me suis farcie celui de Paris et je n’ai pas du tout aimé le Kamel-Ouali-Spirit. Mais vendredi, j’étais à Roissy avec mes 4 maillots de bains et ma valise rose, prête à devenir une surfeuse.
J’étais venue, invitée par Orange, principalement pour surfer, rencontrer des surfeuses, me baigner, bronzer, rigoler, je n’ai pas été déçue. Je n’ai pas non plus été mécontente de croiser notamment les abdos de Bixente Lizarazu et le sourire de Guy Forget, ni de gouter foie gras, cannelés et gourmandises diverses et variées. Par contre j’ai raté le show de BMX de Matthias Dandois parce qu’ils l’ont avancé sans me le dire, et que moi pendant ce temps, j’étais dans la piscine.
Pour le surf, j’ai triché, je peux l’avouer maintenant, j’avais déjà fait une initiation (et j’en avais parlé ici), et j’avais adoré. Mais ça n’a pas empêché notre moniteur de me demander si je m’étais entraînée dans mon salon (va surfer dans un studio parisien de 20m2), ni si j’avais fait de la danse (et pourtant non, j’ai fait de la gym, du tennis, de la natation, et de la gym suédoise), tellement il était épaté (bon d’accord, il était surtout gentil). N’empêche que je me suis mise debout plein de fois sur la planche en mousse rose (bin oui je me suis débrouillée pour avoir la rose, vous croyez quoi ?), et sur la planche en résine tenue par le prof (c’est vachement plus facile quand le moniteur te dit quelle vague il faut prendre et qu’il te donne le top départ pour te mettre en position de la surfeuse et passer en un clin d’oeil d’allongée à debout sur la vague).
Debout sur la vague, parlons en : le kif absolu. A mon niveau ça ne dure pas longtemps avant de se retrouver tête la première dans l’eau, mais c’est la meilleure sensation du monde.
(je voulais gagner la planche dédicacée mais je n’ai pas réussi, et de toutes façons j’aurais galéré à la ramener à Paris)
Evidemment, j’ai encore des progrès à faire avant de devenir Lee Ann Curren, qui est devenue mon idole pendant le weekend. Il faudra que je consacre un article entier au charity show et à ses projets associatifs, en attendant je vous recommande son blog : http://leeanncurren.blogspot.com/ (j’ai failli lui dire de s’inscrire sur hellocoton pour que je puisse la suivre plus facilement)
Le samedi soir (sans transition aucune, je n’avais pas d’idée), concert sur la plage, avec entre autres et surtout Lilly Wood and the Prick. J’avais révisé avant de venir mais j’ai encore plus aimé en live, avec la mer derrière, c’était juste parfait. Quand j’aurai besoin d’évasion en faisant mes stats, je le mettrai dans mon super casque Roxy.
(Il se trouve que j’avais déjà un casque Roxy, un maillot de bain rose à pois blancs et moult t-shirts parce que c’est une marque que j’aime beaucoup, et bien je suis repartie ma valise plus lourde d’un autre maillot de bain (rose, ils m’ont bien ciblée), d’une serviette de plage tellement grande qu’on pourrait faire tenir le XV de France dessus avec Poupimali au milieu, d’un sac de plage que j’emmène au bureau).
En bref, j’ai adoré ce weekend, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer, et je me motive en pensant à la semaine surf que je fais au mois d’août avec les copines.
Et ça, c’est une partie de la fine équipe du weekend de blogueuses-twitteuses (j’ai trouvé mon (mes) maitres en la matière, je suis complètement petite joueuse en twitter / foursquare par rapport à certaines…) <3 : fanny, sandrine, chloé, pascale, et sandrine grâce à qui tout est arrivé.