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Ces bottes de surfeurs dans la neige

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On les voit partout en ville de septembre à juillet, chaussures doudou par excellence et fashion plus ou moins assumées, les Ugg et autres bottes fourrées à l’intérieur fleurissent en chaque saison un peu partout sur les trottoirs.

On commence à le savoir mais ce poil de doudou, ou de mouton, était à l’origine porté par les surfeurs pour leur côté douillet et chaud pour l’après-surf. Pieds nus donc. Depuis la mode est passée par là, et les Ugg, accompagnées d’une flopée de modèles similaires plus ou moins qualitatifs chez tout autant d’autres marques, sont désormais partout, et plus que jamais l’hiver.

(ça pique un peu les yeux en rose non ?)

Chaudes, douces, confortables, certes. Jolies ?

Chacune y va de sa justification : « C’est moche mais c’est trop confort. « En modèle court elles ne cassent pas TANT la silhouette que ça ». Moi-même après avoir juré que jamais je ne porterai ces chaussures là, j’ai une paire de bottes fourrées Roxy fourrée qui m’a sauvé les pieds lors de  bien des jours gelés.

Imperméables  ?

En revanche, cessons de nous mentir, dans la neige c’est une catastrophe. Qui plus est dans la neige parisienne cette soupelette grise, fondue et humide, ces trottoirs plein de pièges, de grosses flaques cachées, de plaques verglacées, de neige. La neige qui crisse joliment sous vos semelles ? oubliez. A Paris ça fait plutôt floc floc. Et ploutch ploutch dans les chaussures.

Aux sports d’hiver, mieux vaut une bonne paire de moonboots, mais en ville, à vous d’éviter les flaques. Parce que la fourrure douce c’est bien, la fourrure mouillée c’est l’enfer. Avouons-le une bonne fois pour toutes : les Ugg ne sont pas les chaussures les plus imperméables du monde. Et en plus c’est un coup à les flinguer.

Par neige parisienne, sortez les bottes en caoutchouc, ou une bonne paire de baskets, avec des chaussette de ski. Pour le surf, gardez les tongs, ça ira très bien. (je crois qu’il existe des Tongs Ugg avec semelle en poil, à tenter)

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Pour faire un bonhomme de neige, j’avais mis des chinoiseries synthétiques, un peu imperméables et qui ne craignent rien. Après un lundi neige fondue, pluie, neige, où j’ai failli mourir quatre fois sur les voies glissantes du métro, après avoir gardé les pieds gelés toute la matinée, après avoir tué mes Roxy fourrées, aujourd’hui j’ai sorti les Vans. Pas une riche idée non plus.

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Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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