Quand on a parlé du semi de Boulogne-Billancourt avec les copines, l’une d’elles a dit « J’ai tapé « semi boulbi » dans Google, je trouve pas la course ». Une petite boulette qui nous a bien fait rire, mais qui ne nous a pas empêchées de nous inscrire au semi-marathon de Boulogne-Billancourt, donc.
Bouh la prépa, le boulot, le bout du rouleau
J’ai pris mon dossard pour ce semi, parce que BouBou c’est chez moi, et j’avais besoin d’un objectif au bout pour garder un cap de motivation. Mais je savais que la période serait peu propice à faire de grosses séances entre Bercy et Boulogne…. sur mer pour le boulot.
J’ai essayé de limiter la casse en casant un retour Bercy>Boulogne en courant (plus rapide que le métro), et en essayant d’aller courir le matin à la bougie, à Boulogne-sur-mer (tempête, pluie, froid, nuit, un fiasco). Et puis boum, en rentrant, une petite sortie longue d’1H30 qui s’est bien passée au Bois de Boulogne et ma motivation est un peu revenue.
A deux semaines de l’échéance, pas question de s’envoyer une boulimie de kilomètres mais j’ai essayé de raccrocher au mieux au programme à suivre. Pas de quoi prendre le boulard, avec un travail d’allure qui ne passait pas vraiment… Mais peu importe, petit racepack, pâtes boulognaise et c’est parti !
Boulevard of broken dreams
C’est le jour J, le semi de Boulbi nous attend avec un départ Boulevard Jean-Jaures, et un rendez-vous VMA devant la boulangerie (celle où la viennoise au chocolat est à 2,20€, les bougres). Ça bouchonne un peu dans le sas de départ, mais ouf plus de pluie !
Si je ne pensais pas battre mon RP, j’espérais débouler au bois de Boulogne avec une meilleure allure semi qu’au 20km de Paris, et bien que nenni ! Partie comme une boule de pétanque sur les boulevards descendants de Boulogne-Sud, un air de déjà-vu, j’ai vite été rattrapée par la fatalité.
Un gros coup de bamboubou à mi-course, au rythme des faux-plats du Bois de Boubou. Sauvée par l’idée de bouloter mon gel du 15e au 17e, et par les encouragements des supporters boulonnais d’un jour (ils faisaient un sacré boucan !), j’ai réussi à rassembler suffisamment d’énergie pour aller jusqu’au bout. Petite boule dans la gorge quand la flamme 1h40 m’a déposée juste avant la ligne.
Un semi bouclé en 1’40’41, ce qui m’a rendue un peu bougon sur le coup… Mais pas le temps de bouder, l’after VMA nous attend et ma pizza burrata préférée !
Et après ? Il va falloir se bouger pour revenir à mon meilleur niveau. En 2023 on y croit !
