Les dimanches soirs sont parfois un peu moroses, mais pas cette semaine. Grâce à la complicité de l’Equipe de France de basket, des médias français, et des réseaux sociaux, nous avons pu jouer tous ensemble avant d’aller nous coucher à « trouve un titre pour les journaux de demain ».

Bien sûr l’Equipe de France de basket, à ce moment là, se fichait un peu du titre des Une demain, et des travaux rédactionnels qui s’agitaient en coulisses. Elle était bien trop occupée à savourer sa victoire face à la Lituanie, 80-66 en finale de l’Eurobasket 2013 qui se déroulait ces jours-ci en Lituanie. Après son match épique face à l’Espagne en demi-finale, elle tient enfin sa médaille d’or dans un tournoi majeur et inscrit son nom au palmarès d’une compétition internationale.  Tony Parker, élu meilleur joueur du tournoi (MVP) en sait quelque chose.

Du sport à la télé un dimanche soir (je sais il y a souvent du foot aussi, donc ça ne compte pas), ça a quelque chose d’un peu magique. Une victoire d’équipe, une joie sportive, et  une réussite française, ça vous met bien plus en joie qu’un Zone Interdite ou un Capital sur le prix de la vie. Nous étions donc bien nombreux derrière France 2, Tony Parker, l’Equipe de France et les réseaux sociaux hier soir. Je laisse les experts sortir leur calculatrice et nous faire le bilan de tout ça.

C’est l’Equipe, qui, passée la première euphorie de la victoire a lancé le petit jeu et le hashtag #monTitrepourlEquipe. Les propositions ont fusé et notamment le « Parker écrit l’histoire du basket » de Hubert que j’ai beaucoup aimé (mais qui m’a mis « Ecris l’histoire de Gregory Lemarchal dans la tête).

Finalement l’Equipe a titré « MAGIQUES ». Pas bien original mais ça résume bien l’ambiance. Même s’il y a, à mon avis, plus de talent et de travail que de magie dans tout ça, il faut bien la petite étincelle pour que tout puisse se combiner jusqu’à la victoire. 20 minutes a écrit « Tony Parker, le coeur des bleus ». Je n’ose pas imaginer ce que les journaux auraient écrit s’ils avaient perdu, mais ne refaisons pas l’histoire, puisqu’ils ont bel et bien gagné.

Pour ma part, la dernière fois que j’avais regardé un match de basket-ball, c’était pendant les Jeux Olympiques. Parce que c’est un des moments où ce sport est le plus médiatisé, et parce que le basket fait partie de ses sports dont on connaît un peu les règles, qu’on regarde avec émotion, parce qu’on en a tous fait un peu au collègue (à un autre niveau) (cf. mon article, Les Jeux Olympiques, ce petit bout de nous).

Et bien sûr, j’ai regardé des tas et des tas de matchs de basket dans les séries américaines, je ne pense pas que ça compte, mais on connaît tellement bien Tony Parker, à force de parler de lui, que c’est un peu comme le grand frère de Nathan Scott (One Tree Hill). Mais pour cet Eurobasket, le scénario n’était pas écrit, et c’est bien à la force de son talent que l’Equipe de France est allée chercher sa médaille d’or.

Pour les médias français, Tony Parker, Boris Diaw et Nicolas Batum ont déjà coché les JO de Rio 2016 dans leur calendrier, et la coupe du monde de l’année prochaine. M’est avis qu’ils ont surtout levé leur stylo en même temps qu’ils sont soulevé le trophée, pour profiter de cette victoire tant attendue, où ils ont été, parait-il, un peu magiques.

Pour finir, comme les paroles s’envolent, les écrits restent, il ne me reste plus qu’à écrire BRAVO en lettre capitales.