Cette semaine, j’étais donc envoyée spéciale pour Tennis au Féminin à l’open gdf suez, le tournoi féminin parisien du stade Coubertin. Ma semaine a été un peu chargée, mais ça ne vous étonnera pas beaucoup si je vous dis que je veux être reporter tennis toute ma vie.
J’espère que vous m’avez suivie sur Twitter, Instagram et Facebook et que vous n’avez rien raté de cette édition 2014 de l’open gdf suez. En effet, il y avait du lourd cette année avec la présence de nombreuses joueuses du Top 10, et du très beau spectacle. Je crois que si l’open gdf suez avait voulu profiter des 24 heures du sport féminin pour prouver (une nouvelle fois) au monde que des matchs de tennis féminin pouvaient être passionnants, plein de rebondissements, de vraies batailles livrées entre deux joueuses déterminées, il n’aurait pas pu faire mieux.
Le tournoi a commencé, comme chaque année depuis 4 ans (vous pouvez relire mon article de 2012 et 2013), par la traditionnelle soirée d’Amélie Mauresmo au profit de l’institut Curie. Cette année encore Amélie a été une parfaite maîtresse de cérémonie et ses invités ont été fidèles au rendez-vous. 75000 euros ont été récoltés pour la lutte contre le cancer, soit encore mieux que l’année passée.
La star annoncée cette année à Paris-Coubertin, c’était Maria Sharapova. A la fois tête d’affiche et sponsor, Maria et ses Sugarpova ont marqué les esprits. D’abord impressionnante contre Hantuchova et Flipkens, Maria Sharapova est tout de même tombée sur plus forte qu’elle en demi-finale en la personne d’Anastasia Pavlyuchenkova, future gagnante du tournoi.
Paris a aussi découvert une Alizé Cornet motivée, déterminée, au mental d’acier, dans trois matchs marathon pour deux victoires face à Barbora Zahlavova Strycova et Andréa Petkovic et une défaite en demie-finale contre Sara Errani. Moi aussi, j’ai vu une Alizé Cornet que je n’avais jamais vue, s’accrocher jusqu’au bout et arracher de très jolies victoires. On espère que ce bel esprit ne la quittera pas pour la Fed Cup la semaine prochaine, et pour le reste de la saison.
Celle qui s’est fait, non pas un prénom, mais un nom si difficile à épeler, c’est bien Anastasia Pavlyuchenkova, révélation de ce tournoi après une victoire contre Angélique Kerber, un combat contre Maria Sharapova, et une finale disputée à Sara Errani. Sa victoire à l’open gdf suez lui ouvre les portes du top 10 et lui ouvre d’une très jolie manière sa saison 2014. La joueuse à suivre cette année ? On donne déjà rendez-vous à Anastasia la parisienne à Roland Garros !
En double, on se réjouissait de revoir Kristina Mladenovic, après sa victoire en double mixte à l’Open d’Australie, associée à la hongroise Timea Babos pour cet open gdf suez. La paire bleue, raccord jusqu’au bout des ongles et pleine de complicité, est allée jusqu’en finale pour notre plus grand plaisir de les voir jouer.
Cet open gdf suez a aussi été l’occasion pour les espoirs du tennis féminin de rencontrer et de s’entraîner avec les anciennes et actuelles joueuse pour l’opération « Grandes Soeurs » de la FFT, basée sur le partage d’expérience. Une très bonne ambiance et une jolie photo de famille !
Et quelle meilleure occasion de rendre un nouvel hommage à Marion Bartoli, plusieurs mois après l’arrêt de sa carrière et sa victoire à Wimbledon ? Marion portait pour l’occasion ses Wingista, sa marque d’ailes pour chaussures, sa deuxième passion !
Pour ma part, j’ai passé une très bonne semaine à l’open gdf, pleine d’émotions, de matchs très serrés qui m’ont fait vibrer jusqu’à 22h (merci Alizé). J’ai vu mon idole Maria Sharapova sur le terrain et en conférence de presse, j’ai découvert une joueuse que je connaissais mal et dont je ne savais pas écrire le nom en la personne de Anastasia Pavlyuchenkova, et j’étais ravie de revoir Kiki après notre rencontre à Roland Garros. J’ai gouté les Sugarpova, je veux une jupe bleue adidas (et aussi une jaune stella mccartney). J’ai eu un nouveau grip (rose) pour ma raquette de tennis, mais je veux surtout une nouvelle raquette et jouer au moins une fois par semaine comme au bon vieux temps.
Et surtout je veux encore partager du tennis, parce que vraiment, j’aime beaucoup ça.
