Souvenez-vous, après mon Running à Paris-Plage, je ne rêvais que de fouler le vrai bord de mer. C’est désormais chose faite, et un peu comme l’année dernière, je m’évade quelques weekend voir ma petite mer à moi, le golfe du Morbihan, voler quelques heures de soleil à l’ennui parisien du mois d’août. On court un peu moins bien quand la vue est plus belle, parce qu’on s’arrête prendre des photos, mais l’oxygénation est tellement plus puissante que l’effet boosteur sur le moral doit être multiplié par beaucoup. Le running près de l’océan, c’est un peu la capsule solaire de la course à pied.
Le running ne prend pas de vacances, disait une de ces jolies images sportives que je collectionne sur Pinterest. Peut-être que justement le running c’est les vacances : avoir le temps de courir le matin sans sacrifier de sommeil, pouvoir partir sans musique ni chrono parce que le lieu se suffit à lui-même, rentrer quand on veut et prendre une longue douche avant d’aller se reposer dans un transat au soleil.
Pour multiplier les effets positifs de quelques kilomètres courus sur la route du Golfe, un petit tour en bateau sur le Golfe, cheveux au vent et sourire aux lèvres, histoire de remplir vos poumons d’air frais et votre peau de soleil. Je rêvais d’une île déserte histoire de déconnecter un peu, une des petites îles du Golfe nous a déjà offert sa plage et sa séance bronzette, pour une mini escapade loin de tout. Presque envie d’envoyer un mail « je ne reviens pas », mais pas de smartphone sur le zodiac. Les vraies vacances commentent ici.
Retour au port (du Logeo), puis au bureau, en attendant la prochaine dose d’air breton qui arrive déjà bientôt. C’est la magie de l’été et ses failles spaio-temporelles : des journées qui n’en finissent pas, des semaines qui sont comme suspendue, des weekend bien remplis et pourtant une saison qui file à grands pas.