Vous l’avez peut-être suivi sur mes réseaux sociaux, le choix de LA paire de chaussures pour courir un marathon est un des défis de la préparation. La recevoir et la tester juste ce qu’il faut avant la course aussi. J’ai donc couru le marathon de New York avec l’Adios Pro 3 d’adidas et voici ce que j’ai pensé de ce test :

Quelle chaussures de running pour courir un marathon ?

J’ai couru mon tout premier marathon (Paris 2017) en Energy Boost d’adidas. C’était avant les plaques de carbone, en pleine tendance du boost. C’était, à mes yeux, la chaussure la plus confortable mais un peu dynamique, à l’époque. Pour les suivants (Londres 2018 et Paris 2019), je m’étais équipée d’une paire de Boston, toujours chez adidas. On était donc sur une tendance légèreté et semelle (très) fine.

Ensuite, comme tout le monde, j’ai voulu les chaussures d’Eliud, et j’ai couru Berlin 2021 en Next %. Gros changement bien sûr. Depuis, je les porte parfois sur semi mais ce n’est pas forcément la paire qui me convient le mieux, surtout sur marathon.

Quelle chaussure à plaque de carbone pour un marathon ?

Je me suis lancée tête baissée sur la recherche de la meilleure chaussure de running à plaque de carbone. Ou tout au moins celle qui me correspondrait le mieux. J’ai lu plein d’articles, de test-produits, d’avis plus ou moins tranchés. Je suis allée en magasin multi-marques demander conseil à un vendeur. J’ai passé deux heures à essayer un modèle, puis l’autre, puis de nouveau le premier, en trottinant en rond dans la boutique.

Faut-il être rapide pour courir avec du carbone ?

On est tous le plus rapide ou le plus lent de quelqu’un, mais c’est une question que je me suis posée. À partir de quel chrono, de quelle allure, une chaussure à plaque de carbone est-elle vraiment bénéfique ? Certains modèles sont très exigeants et si votre foulée n’est pas dans les quelques pourcents les plus rapides, il n’est pas dit que ce soit vraiment une aide. Au contraire, ces bijoux technologiques ne sont pas toujours très stables. Ils vous propulsent mais à condition de leur donner suffisamment d’énergie… Eh oui la chaussure carbone la plus perfectionnée qui soit ne fera pas votre chrono à votre place !

Chaussures de champion, mental de gagnant

J’ai finalement décidé de partir sur les Adios Pro 3 pour plusieurs raisons. D’abord, je connais bien les chaussures de running adidas. Les modèles ont certes beaucoup évolué depuis mes débuts en course à pied mais je n’ai pas souvent été déçue. Ensuite, j’ai beaucoup utilisé l’adizero SL en préparation de mon marathon et c’est une de mes paires favorites. Aussi, j’aime les chaussures plutôt rigides, avec un amorti pas trop mou, et c’est un critère qu’on retrouve beaucoup chez adidas. En effet, j’ai besoin de taper du pied et que l’énergie me revienne au centuple. Enfin, après avoir lu beaucoup de contenus et essayé en magasin, j’ai conclu que l’adios Pro 3 pourrait me convenir. On la voit sur beaucoup de podiums, pourquoi pas moi ? (Non, je ne comptais pas faire un podium à New York mais vous saisissez l’idée).

Tester ses chaussures de course AVANT la course

J’ai perdu un peu de temps avec mes réflexions. J’en ai ensuite perdu encore un peu avec la livraison (Merci Colis Privé). J’ai donc reçu ma paire d’Adios Pro relativement tard : une dizaine de jours avant de partir pour New York.

La question est toujours de trouver le juste équilibre entre tester la chaussure, la faire à son pied, s’y habituer et ne pas trop l’user pour préserver toute sa magie.

J’ai commencé par courir un footing de 1h15 avec les adios pro. C’était un soir, sous la pluie, de nuit, et la première vraie satisfaction a été le revêtement Continental sous la semelle. Même la passerelle de Solferino en bois mouillé n’a pas réussi à me faire glisser ! Autre point très positif, surtout pour courir un marathon : le confort ! Je trouve l’avant du pied plus large que sur certains autres modèles et mes orteils en sont très heureux. Le talon est aussi bien calé, pas de frottement à signaler. Je n’ai pas été gênée par le manque de stabilité souvent associé aux chaussures de compétition.

J’ai testé à nouveau ma paire d’adios Pro 3 sur le rappel d’allure en début de dernière semaine de préparation. Le test était plus intéressant car un peu plus rapide, et la chaussure a bien répondu. Les sensations étaient au beau fixe : bon dynamisme, confort, l’allure tenait bien… Zou dans la valise !

Les adios Pro 3 sur marathon

Je suis sur le pont Verrazano, quelques minutes avant le départ du marathon de New York. Je finalise mon laçage de chaussures, bolides accrochés, coup d’envoi donné, c’est parti !

Vous avez lu mon compte-rendu du marathon de NYC . Vous savez que je suis partie vite, peut-être trop vite, et que mon genou m’a lâchée au 30e. Avant ce retour en fanfare du TFL, j’étais bien dans mes baskets, concentrée, mental au top, allure dans les clous. J’ai même vu une pancarte « Pink shoes run faster« . Les miennes sont un peu violettes mais je dis que c’est forcément vrai. Je voyais les panneaux miles se succéder à un bon rythme et les kilomètres défiler tranquillement sous ma belle foulée dynamique.

La chaussure n’était pas du tout responsable de la blessure : d’autres paramètres sont venus perturber ma course. A posteriori je pense que j’ai un peu manqué de renforcement musculaire et d’exercices kiné spécifiques au TFL.

En tout cas, je n’ai jamais eu mal aux pieds ! Je n’ai pas eu l’ongle noir sur le gros orteil comme cela m’arrive souvent sur marathon. Une seule petite ampoule à signaler au bout du deuxième orteil. Je dirais donc que si le physique n’a pas tenu, les adios pro, elles ont passé le test !

Les adios Pro 3 sur semi-marathon ?

Il me tarde maintenant de les essayer sur un semi-marathon ! J’ai hâte de voir ce qu’elles ont dans le ventre sur cette distance. Et ça tombe bien, je me suis inscrite au semi de Paris…

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Article écrit en collaboration commerciale dans le cadre du programme adidas blogger community